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Déficit foncier




          1. LE DEFICIT FONCIER, C’EST QUOI ?

Si vous êtes propriétaire d’un logement que vous proposez à la location nue (non meublée) à usage d’habitation, et si vous avez opté ou relevez du régime d’imposition au réel, vous pouvez déduire vos charges de vos revenus fonciers.

Si le montant de vos charges est supérieur à vos revenus fonciers, cette situation génère un déficit foncier.

 

          2. POURQUOI LE DEFICIT FONCIER ?

 
 
 

          3. LES AVANTAGES FISCAUX DU DEFICIT FONCIER

Le déficit foncier permet aux investisseurs de réduire leur impôt en déduisant les charges liées à des travaux de rénovation d’un bien immobilier locatif ancien. En engageant des dépenses telles que les travaux, les intérêts d’emprunt ou encore les frais de gestion, l’investisseur peut générer un déficit imputable sur son revenu global, dans la limite de 10 700 € par an. Pour en bénéficier, il suffit de louer le bien nu pendant au moins trois ans après les travaux. Contrairement à d’autres dispositifs, il n’y a pas de plafonnement global des niches fiscales (10000€) ni de contraintes de loyers ou de locataires.

 

          4. EXEMPLE

Imaginons un investisseur qui achète un appartement ancien pour 200 000 €, dans lequel il réalise 40 000 € de travaux de rénovation éligibles au déficit foncier. En percevant 10 000 € de loyers annuels, il déclare 40 000 € de charges (travaux, intérêts d’emprunt, frais divers), ce qui génère un déficit foncier de 30 000 €. Il peut imputer jusqu’à 10 700 € de ce déficit sur son revenu global, ce qui, s’il est imposé à 41 %, représente une économie d’impôt immédiate de 4 387 €. Le reste du déficit, soit 19 300 €, est reporté sur ses revenus fonciers des années suivantes, optimisant ainsi sa fiscalité sur plusieurs années tout en valorisant un bien rénové et potentiellement mieux loué.